Notre richesse agricole doit être pensée dans le contexte de l’environnement et du cadre de vie dont elle a la garde. Il faut favoriser l’agriculture de proximité en encourageant les relations directes entre les producteurs et toutes les formes de restauration collective ainsi que les consommateurs. Il est vital d’obtenir dans la négociation communautaire de la prochaine PAC (2020) des instruments de régulation des marchés agricoles assurant un minimum de stabilité des prix. Je vois enfin clairement quatre priorités à défendre :
- renforcer les aides au passage au bio et les étendre à la conversion à l’agriculture raisonnée.
- interdire d’ici dix ans les polluants dangereux.
- améliorer l’éco-prêt à taux zéro
- créer une agence de l’alimentation absolument indépendante.