La droite a essuyé un double et cuisant échec électoral. Il lui a manqué des réserves de voix aux seconds tours, bien sûr, l’UMP ayant fait autour d’elle le vide. Mais son échec vient aussi de son incapacité à mobiliser ses propres électeurs.
La droite française a un problème d’offre politique : elle est peu désirable parce qu’on peine à voir sa différence avec la gauche, en particulier sur le terrain économique où se joue l’essentiel. Et sur la sécurité et l’immigration, c’est le Front national qui apparaît plus lisible.
La droite ne peut pas rester coincée entre deux camps dont elle copierait les recettes, une fois ici, une fois là. On préfère toujours l’original à la copie.