Droite française

La droite a essuyé un double et cuisant échec électoral. Il lui a manqué des réserves de voix aux seconds tours, bien sûr, l’UMP ayant fait autour d’elle le vide. Mais son échec vient aussi de son incapacité à mobiliser ses propres électeurs.

La droite française a un problème d’offre politique : elle est peu désirable parce qu’on peine à voir sa différence avec la gauche, en particulier sur le terrain économique où se joue l’essentiel. Et sur la sécurité et l’immigration, c’est le Front national qui apparaît plus lisible.

La droite ne peut pas rester coincée entre deux camps dont elle copierait les recettes, une fois ici, une fois là. On préfère toujours l’original à la copie.

Var-matin du 12 juin 2012

L’ennemi public numéro 1 de la République n’est pas le FN mais la corruption des politiques. Je ne peux que voter pour le candidat soucieux de la bonne utilisation de l’argent public, c’est-à-dire Frédéric Boccaletti dans la 7ème circonscription du Var.

Plus largement, j’en appelle à la recomposition de la droite française en vue des prochaines élections municipales pour proposer aux électeurs une alternative efficace à la gestion socialo-communiste des collectivités locales. Le désendettement public est la priorité.

Var-matin du 8 juin 2012

Si le déficit public n’est pas réduit et s’il n’y a pas de croissance, la France est en faillite dès 2015.

Pour moi, un bon équilibre se compose d’un tiers de hausse d’impôts et de deux tiers d’économies sur les dépenses publiques. Il y faudra une volonté politique forte pour réduire les privilèges des élites mais aussi pour trouver de nouvelles recettes fiscales justes.

En économie l’efficacité sans l’équité prépare la révolution mais l’équité sans l’efficacité mène à la faillite.

Var-matin du 26 mai 2012

N’en déplaise à tous ceux qui nous dirigent depuis trente ans, la croissance n’est plus la solution. Pour 5 raisons au moins.

1. Le taux moyen de croissance en France ne cesse de diminuer et ça fait trente ans que nous n’avons plus les 2,5% que nous promettent le PS et l’UMP.

2. Même quand notre pays a bénéficié d’une courte période de forte reprise, l’impact réel de la croissance sur le chômage a été très faible.

3. Aux Etats-Unis comme en Allemagne, deux pays qui bénéficiaient d’une croissance forte avant la crise, la croissance n’était plus synonyme de plein-emploi car des gains de productivité très importants permettent de produire plus avec moins de travail.

4. Nous sommes sur une planète finie et nous allons très vite aboutir à une crise majeure si nous ne sommes pas capables de diminuer très fortement notre consommation d’énergie et de matières premières.

5. Même si nous disposions de ressources énergétiques illimitées, la gravité du dérèglement climatique nous oblige à diminuer très fortement notre production de gaz à effet de serre. Rappelons que la France s’est engagée à diviser par 4 ses émissions d’ici 2050. C’est totalement impossible si nous continuons à vivre sans changer de modèle.

Var-matin du 11 avril 2012

Je l’ai écrit. Les grandes consciences collectives et le partage de certitudes idéologiques se sont défaits. Nous sommes entrés dans un nouvel âge du politique où l’individu est directement face à la mondialisation et où il cherche son chemin en jouant avec de multiples appartenances.

Et là où les partis incarnaient d’abord les camps productifs du monde du travail, on voit opérer de puissants clivages générationnels, des capacités extrêmement fortes de non-participation, des logiques locales renouvelées, le poids de la médiatisation et de la compétence show-biz des candidats…

Comment continuer à comprendre cette société grâce à des moyennes sociales pensées hier dans les sociétés de classes? Il nous faut repenser du commun possible, dans un contexte écologique fragile, mais aussi avec un extraordinaire niveau de culture et d’éducation. La voie est étroite mais j’ai choisi de vous convaincre de s’y engager avec moi.

Var-matin du 29 mars 2012

La France. Telle qu’elle existe aujourd’hui. C’est le seul pays au monde à accueillir plus de touristes qu’il n’a d’habitants, 75 millions pour 65 millions.

10% des Français déménagent chaque année, 61% des Français ne travaillent plus dans la commune où ils résident, les contrats de travail « à durée indéterminée » durent en moyenne 11,2 ans, les couples 8 ans.

70% des Français partent en vacances au moins une année sur deux. 70% des emplois sont directement liés aux habitants et les suivent. 70% des agriculteurs vivent à moins d’une heure de route d’un centre-ville.

La France a changé et elle change chaque jour, plus par une multitude de décisions privées, familiales ou professionnelles, que par décisions économiques ou administratives. Alors la politique devient plus instable, elle aussi, discontinue et imprévisible.

Var-matin du 1er mars 2012

A la fin de 2012, les Français vivront moins bien qu’au début. Les deux favoris à la prochaine élection présidentielle sont confortablement installés dans leur duopole.

On a dit que les Français étaient des « veaux » quand il s’agit de réformer leur pays. Ils sont surtout des vaches à lait à l’heure des impôts et des bêtes à cornes à chaque présidentielle, tant le cocufiage politique réunit la gauche et la droite.

Un jour, le troupeau finira par charger.

Var-matin du 12 février 2012

Face à l’urgence d’un rassemblement central, transcendant les clivages partisans, pour redresser la France, j’apporterai mon soutien à la candidature de François Bayrou pour l’élection présidentielle. Je me réjouis de ses engagements essentiels:

assainissement des finances publiques et désendettement de la France

– rétablissement de l’emploi par allégement des cotisations et contraintes pesant sur la production ; modernisation du dialogue social dans l’entreprise

– consolidation de l’enseignement et de la formation professionnelle

– fédéralisation politique de la gouvernance européenne pour rétablir la stabilité, la croissance et l’emploi.

Var-matin du 27 janvier 2012

Extrait

« (…) Toul, automne 2006. Deux lettres en moins que Toulon et dix degrés aussi. J’ai dû patienter avant que Nadine Morano me demandât de la rejoindre. Je me sens déjà en hiver. J’ai trouvé une petite chambre à une centaine de mètres tout juste de sa permanence parlementaire. J’allais donc sans le savoir pouvoir travailler tard et commencer tôt aussi. Plus vite que je ne le pensais, je m’adapte à cette nouvelle vie, celle d’un collaborateur d’élu mais surtout d’un assistant d’une députée ministrable. Elle a suffisamment de fois Nicolas Sarkozy au téléphone pour que je comprenne l’intérêt de ma présence (…) »

Les partis et moi

ça fait deux.

Les partis politiques sont liés à l’avènement du suffrage universel. Ils pourraient apparaître indispensables. Or ils sont bien à mon sens une puissance de division sociale.

Pire, ils sont devenus des instruments de confiscation de la souveraineté du peuple, se sont transformés en machines, se sont repliés sur leur univers interne. 

De moyen, le parti devient une fin : l’organisation n’a plus d’autre but que sa propre croissance. Les chefs du parti eux-mêmes deviennent prisonniers de l’organisation qu’ils ont construite.

                                 Je ne serai jamais un homme de parti.

Affaires

Inutile de les commenter, elles parlent d’elles-mêmes. Jamais dans l’histoire de la Vème République française, elles n’auront été aussi nombreuses en si peu de temps.

S’il n’y a jamais de hasard quand les affaires sortent, la victime de cette fatalité est toujours la même : c’est la France. Il faut aux Français une immense vertu démocratique pour ne pas s’écrier « Tous pourris! »

Ce ne serait là qu’un sinistre polar si n’étaient éclaboussés, pour leur complicité ou leur silence coupable, ceux-là mêmes, de gauche et de droite, qui nous ont menés depuis trente ans vers le gouffre financier. Affairés d’un côté à remplir leurs caisses électorales, ils ont aussi, de l’autre, vidé celles de l’Etat.

Le citoyen cherche un homme, un homme d’Etat apte à redresser le pays, qui ait une éthique personnelle irréprochable, le courage de lui dire la vérité et le goût du sacrifice. Cet individu providentiel n’existe pas parmi les présidentiables aujourd’hui déclarés, et sans doute l’électeur en sera-t-il réduit à choisir le moins mauvais des prétendants. Mais pour combien de temps encore?

Var-matin du 8 mai 2011

Certains ont pensé que l’individu devait primer sur le collectif, l’intérêt général se définir d’abord par la somme des intérêts individuels, enfin le marché déterminer l’équilibre social. En résultent la dérégulation financière et la disparition des grands monopoles publics. Le principe, c’est la concurrence ; l’objectif, la croissance ; les instruments, le renforcement des marchés et les jeux à court terme de l’économie spéculative.

La chute a été violente. On a, de fait, organisé une jungle de vaincus et de vainqueurs, une sorte de capitalisme de combat. Je préfère de loin un capitalisme solidaire organisé par la volonté et autour de l’intérêt des hommes mais qui mette surtout fin à l’exploitation, la conquête, l’épuisement des ressources.

Le monde ne suffit plus à nourrir notre appétit. La valeur de ce siècle, au sens moral et économique, sera l’optimisation de l’utilisation des ressources. Le gaspillage est antisocial. C’est une question planétaire à solidarité obligatoire. Chacun est comptable devant la société de l’usage qu’il fait du patrimoine. A force de laisser faire, le laisser-aller l’a emporté. Nous, ne nous laissons pas faire!

Présidentielle

Authentiquement centriste, profondément humaniste et résolument pragmatique, c’est tout naturellement que je soutiendrai la candidature de Jean-Louis Borloo à l’élection présidentielle.

UMP et PS pataugent aujourd’hui dans la tactique et la manœuvre. Je crois à une autre forme de vie politique. L’homme est aujourd’hui défiguré. Je veux le remettre debout, qu’il sache pourquoi il est là, qu’il retrouve un sens à sa vie personnelle et collective. En matière d’éthique politique, de lutte contre les injustices et de développement durable, je veux des mesures simples qui redonnent à nos institutions et à la politique leurs lettres de noblesse.

Déçu du sarkozysme, j’aspire à un projet pacifié. La France hésite entre dégoût et désespoir. Candidat aux élections législatives, je m’engage dans une nouvelle voie républicaine, sociale et écologiste que seuls des centres droit et gauche réunis peuvent construire.

Elections cantonales de mars 2011

Candidat aux élections législatives dans la 7ème circonscription du Var et électeur à Six-Fours, je note sans surprise le score réalisé par le FN dans les trois cantons renouvelables et en particulier dans celui de Six-Fours.

A ce titre, bien que ne partageant pas du tout les propositions du FN au niveau national, mais croyant en sa capacité d’agir dans l’intérêt des Six-fournais au conseil général du Var, j’appelle les électeurs de Six-Fours à voter pour Frédéric Boccaletti au deuxième tour des élections cantonales.

Je ne crois pas que le candidat de l’UMP soit digne de poursuivre son action à Six-Fours-les Plages dans l’intérêt des habitants de cette commune.

Var-matin du 11 février 2011

Je soutiens aux élections cantonales les candidats du centre face à l’UMP dans les cantons de La Seyne nord, Six-Fours et Sanary afin de créer un équilibre politique utile au conseil général du Var.

J’annonce la parution de « Trois mois pour comprendre – par l’ancien attaché parlementaire de Nadine Morano » en novembre 2011.

Je confirme ma candidature aux élections législatives dans la 7ème circonscription du Var en juin 2012.

Je vous remercie pour votre fidèle attention et votre soutien en 2011.

Si vous voulez toujours les mêmes, ne votez pas pour moi.