1607 heures et méthode

Le contexte est compliqué mais quand on doit gérer de précieuses ressources humaines on se doit d’être humainement exemplaire. Donc la proximité et l’intégrité sont les bases essentielles pour conduire un dialogue social et ça doit prendre le temps nécessaire. Si ça casse c’est qu’on doit faire autre chose. Ce sera mon état d’esprit au prochain conseil municipal du 21 décembre 2021.

COVID-19 ET RÉALITÉ

De l’absence des élus membres du comité de suivi de la crise dans les écoles à la rentrée à celle de réponses précises aux questions posées à l’occasion des réunions de ce même comité, Marc Vuillemot a beau jeu d’adopter un positionnement tactique et pratique pour pouvoir rejeter la responsabilité des difficultés sur l’Etat et ne pas avoir à affronter les inquiétudes des Seynois.

Je fais pour ma part le maximum depuis des années, et il le sait bien, pour aider avec les moyens dont je dispose, le plus grand nombre de Seynois. A lire son pamphlet en réponse à des questions de bon sens et ses articles quotidiens, Oui Marc Vuillemot est bien toujours un candidat virtuel sur les écrans mais bien absent demain dans nos écoles comme il était hier et depuis des années au conseil d’administration de l’office public de l’habitat qu’il préside, et sur le terrain en général pour défendre le cadre de vie des Seynois. Nous n’avons vraiment pas besoin d’un Président des Villes et Banlieues de France dans un comité communal mais d’un réel et simple Maire disponible et courageux quand on le sollicite.

Je quitte ce comité pour être beaucoup plus utile sur le terrain et demande un conseil municipal dans les plus brefs délais pour que nous assumions nos responsabilités devant les Seynois dans cette gestion de crise.

COVID-19 et rentrée scolaire

Marc Vuillemot s’oppose pour lui et les autres à la présence des élus locaux à l’intérieur des écoles de La Seyne le 11 mai et les jours qui suivent pour ne pas gêner et respecter les agents de l’Etat et de la Ville… Il explique être à l’origine de décisions gouvernementales quand il parle au Président de la République mais me rappelle qu’il doit se comporter en simple agent d’exécution des préconisations de l’Etat, s’agissant de la présence d’élus communaux dans les écoles de sa ville. C’est ahurissant de la part d’un maire mais surtout tactique pour pouvoir rejeter la responsabilité des difficultés sur l’Etat et ne pas avoir à affronter les inquiétudes des parents. Comment d’ailleurs les informer si on n’est pas physiquement présent pour voir comment l’accueil des élèves se passe à l’intérieur des écoles? Ce n’est pas une rentrée ordinaire, c’est une rentrée historique depuis l’après-guerre.

COVID-19 et finances

Nous dénoncions il y a une semaine la posture politicienne à géométrie variable de Marc Vuillemot. Hier il se satisfaisait d’un budget dédié au Covid-19, aujourd’hui il se plaint que l’Etat ne lui paierait que la moitié des masques. A l’inverse de son camarade du parti socialiste et président des maires ruraux du Var pour lequel « il s’agit de ne pas se défiler », Marc Vuillemot est encore moins à la hauteur de la gestion d’une crise qu’il ne sait pas et ne veut pas financer.

COVID-19 et RESPONSABILITÉ

Après une stratégie nationale de confinement pas du tout adaptée aux réalités locales, arrive celle du déconfinement dont la réussite dépendra des maires et de nous tous. Mes exigences d’élu local mandaté pour servir l’intérêt général sont claires:

1. M’assurer dès le 11 mai, à l’intérieur même des écoles maternelles et élémentaires de la commune de La Seyne-sur-Mer, en tant que membre du comité d’élus de suivi de la crise, des conditions d’accueil des élèves et de travail du personnel et ce, à tout moment de la journée, jusqu’à la reprise normale et générale des enseignements, et bien entendu, doté de l’équipement de protection individuel requis.

2. Obtenir une réunion du conseil municipal de la Ville, par tous moyens que la situation permet et dès que la réglementation l’autorise, pour rendre compte aux Seynois et traiter de toutes les difficultés de la reprise de l’activité, ou à défaut, assurer une information complète de tous les habitants par la remise d’un questionnaire dans leur boîte aux lettres à partir du 2 juin 2020.

3. Enfin, participer activement au renouvellement nécessaire de la municipalité, dès la date connue des prochaines élections locales, pour présenter, notamment, aux Seynois, une alternative de gestion, plus responsable et efficace, des six derniers mois en particulier, et au terme de douze années d’un choix politique d’administration.

Rassemblement national

Elu FN en 2014 et 2015 à La Seyne-sur-Mer, je ne peux pas m’étonner du résultat de ces élections compte tenu de la résignation majoritaire à chercher ou non un vote utile à l’expression d’une très grande colère. Si je comprends aujourd’hui aussi bien l’électorat du Rassemblement national que les Seynois qui le combattent mais surtout nombre de ceux qui n’ont plus confiance en rien ni personne, il me revient dans l’intérêt de La Seyne de tenir compte, quoiqu’on en pense, de cette réalité, en proposant une alternative qui satisfasse une majorité de Seynois par une méthode qui permette des résultats rapides et partagés. Mon seul objectif est d’éviter un blocage dur de l’évolution de la ville. C’est uniquement pour ça que je suis candidat.

OUI

OUI nous le ferons et dès la première année au terme d’un audit des ressources humaines de la Ville de 6 mois à compter de notre élection. OUI parce qu’il n’y a pas d’autre choix pour redresser vite La Seyne. Les agents titulaires concernés ne subiront une diminution de leur rémunération de 5% chaque année qu’à partir de la 3ème année, jusqu’à atteindre 50% de la rémunération initiale la 12ème année et les années suivantes. Si le centre de gestion qui les prend en charge ne leur propose aucun emploi de reclassement au bout de deux ans, la Ville ne paye plus rien les concernant au bout de douze ans. Il faut donc engager ce processus dès 2020 dans l’intérêt de tous.

La Seyne change en 2020

Si près d’un maire sur deux n’envisage pas de se représenter en 2020, c’est qu’ils savent qu’ils ne seront pas réélus ou que le job n’est pas si intéressant financièrement. Au lieu de plaindre Marc Vuillemot qui juge son travail de plus en plus difficile, suggérons-lui plutôt de ne pas se représenter. L’élu local de 2020 n’est sans doute plus celui de 1995

Signé

La métropole TPM a signé le contrat de maîtrise de ses dépenses publiques et tant mieux. Ses dépenses réelles de fonctionnement n’ont augmenté que de 0,70% entre 2014 et 2016. L’Etat nous permet d’atteindre au maximum 1,35%/an jusqu’en 2020 pour ne pas être pénalisé sur nos dotations. La loi, pas si injuste que certains le disent, a bien sûr prévu les transferts de charges de nos communes vers la nouvelle métropole et il y a fort à parier que nous serons dans les clous malgré la hausse de la population. Comme quoi, il n’y a pas de fatalité.

Avant Marc Vuillemot

Il y a eu Maurice PAULMarc VUILLEMOT fut son 3ème adjoint délégué à la politique de la ville. En 1995 il avait 37 ans, mon âge aujourd’hui. A la même date se créait à La Ciotat la société d’économie mixte de développement économique et portuaire qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 140 millions d’euros et emploie quotidiennement jusqu’à 2.000 personnes en haute saison. Mais c’est bien dans les années 2000 que le site des anciens chantiers de La Seyne aurait dû se positionner d’emblée, moyennant les prêts nécessaires, sur le secteur de la haute plaisance. On ne refait pas le passé mais on illuminera l’avenir en 2020. Si je suis candidat, c’est pour accélérer.

Votre droit

Comme je l’ai indiqué au Département dont les dépenses réelles de fonctionnement n’ont progressé que d’1,7%/an en moyenne depuis 2014, il n’y a pas de place ici pour de la politique nationale, politicienne ou partisane. Les élus locaux que nous sommes, devons gérer des budgets de plus en plus difficiles à tenir. Alors que le Département ou la Ville se retrouvent souvent seuls face à la détresse sociale croissante, notre capacité de désendettement reste supérieure à celle de 2014, preuve que nos efforts sont réalisables et payants.

L’Etat a changé de chef et celui-ci n’est pas responsable d’une politique nationale qui a consisté depuis trop longtemps, plus de trente ans, à transférer des compétences, qu’elle ne savait pas financer, à des collectivités locales qu’elle savait inversement ne pas pouvoir soutenir à la même hauteur. Si la relation de l’Etat avec les collectivités locales doit changer, quitte à modifier le cadre législatif de notre action publique ou à reprendre des compétences comme le SDIS, la confiance de nos concitoyens dépend de notre sens des responsabilités. Il est évident également que des pénalités financières découlant de l’incomplète application de la loi SRU dans des villes comme la nôtre sont inacceptables et une motion serait là bien utile.

Il n’y a pas eu de décentralisation sereine et sincère. La France n’a toujours pas fait sa mutation territoriale. Ce n’est pas être libéral que de reconnaître que les Français, les Seynois, qui payent pour tous les échelons d’administration, délèguent à leurs représentants le soin de gérer leurs contributions, croissantes de surcroît, en opérant les arbitrages budgétaires nécessaires. Et il y a de ce point de vue une cohérence de leurs derniers choix avec les élections législatives et probablement demain les municipales. Avec un déficit à 2,6 % du PIB en 2017, je rappelle aussi que cette réduction des dépenses publiques de l’Etat est essentielle pour crédibiliser les baisses de prélèvements obligatoires, qui ont atteint, ici ou ailleurs, leur limite soutenable, et maximiser ainsi leur impact sur l’investissement et l’embauche des entreprises.

La question n’est pas celle d’un désaveu d’une gestion communale qui doit être d’ailleurs de moins en moins politisée, mais celle du maintien d’une unité pour répondre aux défis budgétaires nationaux. C’est ce qui fait aussi la République.

Votre droit

Le code de l’environnement exige désormais qu’à partir du 1er janvier 2020 le mode électrique assure l’autonomie routière pour les bus de la métropole. Comment Hubert FALCO va-t-il organiser d’ici là nos transports en commun alors que seul le tramway peut l’assurer de respecter la réglementation? Le piège se referme. A nous d’agir!

Notre contrat

Si j’approuve totalement la généralisation du permis de louer pour lutter contre l’habitat indigne sur notre territoire, je trouve absolument intenable l’objectif de réalisation de logements sociaux porté à 25% sur une métropole aussi dense que la nôtre. Il faut rapidement remplacer la notion de logement social auquel 3/4 des Varois ont droit, par celle de logement encadré, c’est-à-dire des logements à usage locatif publics et privés conventionnés avec l’Etat et répondant aux conditions de ressources et de loyers fixées par décret.