Inutile de les commenter, elles parlent d’elles-mêmes. Jamais dans l’histoire de la Vème République française, elles n’auront été aussi nombreuses en si peu de temps.
S’il n’y a jamais de hasard quand les affaires sortent, la victime de cette fatalité est toujours la même : c’est la France. Il faut aux Français une immense vertu démocratique pour ne pas s’écrier « Tous pourris! »
Ce ne serait là qu’un sinistre polar si n’étaient éclaboussés, pour leur complicité ou leur silence coupable, ceux-là mêmes, de gauche et de droite, qui nous ont menés depuis trente ans vers le gouffre financier. Affairés d’un côté à remplir leurs caisses électorales, ils ont aussi, de l’autre, vidé celles de l’Etat.
Le citoyen cherche un homme, un homme d’Etat apte à redresser le pays, qui ait une éthique personnelle irréprochable, le courage de lui dire la vérité et le goût du sacrifice. Cet individu providentiel n’existe pas parmi les présidentiables aujourd’hui déclarés, et sans doute l’électeur en sera-t-il réduit à choisir le moins mauvais des prétendants. Mais pour combien de temps encore?