Mon sentiment

notre policeSur la sécurité, j’ai évolué parce que les menaces ont évolué. Des individus isolés, capables de mettre en œuvre des moyens de destruction simples et redoutablement efficaces, ont fait autant de mal que des réseaux structurés et dotés de lourdes logistiques. Il faut bien sûr faire du ministère de l’Intérieur un ministère exclusivement dédié à la sécurité avec un secrétariat d’état à la sécurité civile. Il est inutile d’y rattacher la gestion de l’organisation territoriale du pays. Je crois qu’il faut redonner aux RG une existence opérationnelle parce que le maillage et la qualité du renseignement en milieu ouvert avaient démontré leur pertinence. Je pense aussi qu’une police de proximité est plus efficace qu’une police d’intervention, même si elle est à l’évidence plus coûteuse. Nous réagissons souvent trop tard.

Guerre de Berthe

place de BertheLe 24 septembre 2013, à 10h, sur la place Emile Adjedj, au cœur de la cité Berthe, deux militants du Front national et notre directeur de campagne Joël Houvet ont été sévèrement gazés dans l’habitacle de leur véhicule, après qu’ils eurent collé des affiches électorales de La Seyne change en bleu marine sur un panneau prévu à cet effet, par un individu qui espérait ainsi les bloquer sur place. L’auteur de cette violence volontaire avec arme, s’était détaché d’un groupe d’hommes venus en découdre avec les militants du Front national qui n’avaient pas quitter les lieux malgré l’injonction de le faire, accompagnée d’insultes, qu’ils avaient reçue de ce groupe. Nous prenons ici acte de cette déclaration de guerre. Nous informons aujourd’hui cette minorité de barbares, qui pourrissent la vie des Seynois, que :

  1. nous ne leur céderons aucun mètre carré de la République
  2. nous paralyserons durablement leur business
  3. nous mettrons tous les moyens de police nécessaires, dès les premières semaines suivant notre élection, avec la coopération totale de nos électeurs résidant à Berthe, pour mener un long et dur combat contre les ennemis du droit français.

Impôts et sapeurs-pompiers

Nous découvrons la capacité du maire de La Seyne à moins d’un an des élections de comprendre comment diminuer la fiscalité communale. Nous lui précisons quand même qu’une réforme du financement des SDIS ne suffira pas, elle seule, à réduire nos impôts. Il reste évident que si le président du conseil général du Var exerçait effectivement ses fonctions de président du conseil d’administration du SDIS et si le maire de La Seyne l’y contraignait davantage en ne cédant pas aux revendications en tout genre, alors OUI les impôts des Seynois diminueraient!

Roms

Fructidor, parking de l’IPFM, corniche Bonaparte, l’espace public ou privé seynois est régulièrement et illégalement occupé par des Roms ou autres gens du voyage, cause d’atteintes à la tranquillité des résidents de la commune. Ce n’est pas parce que TPM aura mis dix ans pour réaliser une aire d’accueil à Six-Fours de quatorze emplacements que La Seyne doit continuer de subir ces occupations.

La nouvelle municipalité fera usage de tous les moyens disponibles, licites et efficaces, matériels et humains, pour empêcher ce type d’installation de jour ou de nuit.

Police municipale et finances

La Chambre régionale des comptes avait déjà eu du mal en 2010 à « établir un lien entre la politique de sécurité mise en œuvre (par la municipalité UMP) et l’évolution des chiffres de la délinquance, faute, d’une part, d’un suivi des résultats de l’ensemble des dispositifs (…) et, d’autre part, de l’absence de réels outils d’évaluation des actions de la police municipale. » Depuis, La Seyne est une zone de sécurité prioritaire et les effectifs de policiers municipaux sont stables. C’est un diagnostic local de sécurité précis dont les Seynois ont besoin en 2014, puis d’une véritable police de proximité efficace. Nous avons une obligation de résultats.

Insécurité à Berthe

Une ville dans la ville. Tandis qu’on y engage 700.000 € d’argent communal pour l’équipement d’une médiathèque, les locataires des immeubles subissent les incivilités d’une poignée d’individus qui leur pourrissent la vie en détruisant ce que les contributions financières de tous ont permis de réaliser. Les résidents de Berthe attendent la force publique mais Marc Vuillemot n’attend rien des policiers. Nous si.

En plus de la vidéosurveillance, nous développerons les interventions d’une brigade de police municipale particulièrement bien équipée et entraînée pour ce type de zone urbaine.

Sécurité et finances

« la prévention de la délinquance est avant tout une affaire d’éducateurs » (Marc Vuillemot 21/02/13) En effet, la subvention municipale à l’APEA (association de prévention et d’aide à l’insertion) est passée de 74 000 en 2007 à 107 000 euros en 2013, celle à d’autres associations socio-éducatives atteint 347 000 €, soit 76% d’augmentation dans la même période! « Et il faut continuer. » (Marc Vuillemot)…

Pendant ce temps-là, en zone de sécurité prioritaire, des habitants se font insulter ou menacer, certains déménagent, des personnes âgées se terrent chez elles, des commerçants se voient refuser des prêts bancaires parce que leurs conseillers financiers craignent que leur activité ne souffre d’un environnement malsain, des clients se voient interdire l’accès à certains commerces et services, certains îlots deviennent des espaces de trafic de drogue, d’affrontements de groupes rivaux sur fond de communautarisme, des logements sont squattés, l’incivilité quant au respect des aménagements urbains est constante, l’irrespect du code de la route s’accroît au risque de mettre en danger la vie des usagers, le tapage nocturne est permanent. Et il faut continuer? NON.

Sécurité et cœur de ville

« J’avoue, je me suis gouré sur la vidéosurveillance » (Marc Vuillemot Var-matin 9/02/13) Quel amateur! Au lieu de produire 750 logements de plus à Berthe d’ici 2015, mieux vaut mettre en place une vidéoprotection efficace dans le cœur de La Seyne à raison d’une caméra pour 200 habitants, soit au moins 30 caméras en centre-ville.

Au lieu de recruter davantage d’ASVP pour verbaliser des commerçants et clients du cœur de ville qui ont dépassé la durée de stationnement de leur véhicule, mieux vaut dissuader les braqueurs et voleurs à l’arraché des Seynois.

Au lieu « d’améliorer le cheminement des visiteurs du Parc de la Navale vers le centre ancien » (Marc Vuillemot), mieux vaut un cœur de ville propre, éclairé, rénové, sécurisé.

Trafics de stupéfiants

On estime à 1,2 million le nombre de consommateurs réguliers de cannabis en France (OFDT). Le deal de cannabis tend également à être délaissé au profit de la cocaïne dont le trafic est beaucoup plus lucratif avec une rentabilité dix fois supérieure…

La lutte contre l’insécurité dans notre ville divise l’opinion quand la gauche et la droite livrent un combat opposant prévention et répression. L’autorité publique pâtit d’abord de la faillite de l’idéal républicain, notamment dans les quartiers sensibles comme la cité Berthe. Dans ces zones comme ailleurs, une présence adaptée de la police et un fonctionnement correct des tribunaux ne suffiront pas.

Il faut accentuer la répression à l’encontre des trafiquants de drogue en appliquant la tolérance zéro. On ne démantèlera pas les trafics sans affaiblir la base de la pyramide par des contrôles renforcés aux frontières pour éviter l’importation de stupéfiants sur le territoire national. Les consommateurs doivent être aussi soumis à une obligation de soins. Enfin, plus aucun logement social ni prestation du même ordre ne devront être attribués aux récidivistes d’infractions passibles d’un an de prison et plus.

 

 

La bataille de Marseille

Ce qui commence à Marseille gangrènera la France demain si l’on n’agit pas. Penser que le conseil interministériel du 6 septembre dernier peut arrêter la guerre de la drogue, c’est imaginer guérir un cancer en changeant de dentifrice. Avant de raser les vieux immeubles, il faut réprimer pour reprendre le contrôle des territoires abandonnés aux gangs.

C’est bien d’une guerre qu’il s’agit. Il ne faut pas envoyer l’armée combattre dans ces quartiers, mais l’y installer à demeure, gendarmes en tête. C’est par la présence au quotidien des serviteurs les plus dévoués de la République que ces zones de non-droit retrouveront une vie normale.

Braquages

Entre 2005 et 2010, le nombre de braquages de bijouteries-joailleries a littéralement explosé, passant de 88 vols à main armée à 299, soit une augmentation de 239%! On en est presque aujourd’hui à un par jour. Le prix de l’or a triplé en cinq ans. Les attaques sont de plus en plus violentes. Nous sommes face à une vraie évolution criminelle et à un problème de société.

Ni l’UMP ni le PS ne veulent se donner les moyens pour lutter contre ce fléau. Des outils modernes de sécurité existent. Seule une vidéosurveillance massive à La Seyne-sur-Mer sera efficace.

Vidéosurveillance

J’étais plutôt réservé sur cette question et puis… Un rapport coordonné par l’Inspection générale de l’administration, publié en 2009, affirme qu’entre 2000 et 2008 les agressions contre les personnes ont augmenté deux fois moins vite dans les villes vidéoprotégées que dans celles qui ne l’étaient pas. L’effet dissuasif n’est perceptible qu’au-dessus d’une caméra pour 2000 habitants.

Inévitablement les exigences de la sécurité feront sauter tous les obstacles à la surveillance. Il va falloir accepter d’entrer dans une société de l’omnitransparence et apprendre à protéger les informations qu’on ne souhaite pas rendre publiques. Je suis pour la mise en place d’une vidéoprotection efficace à La Seyne-sur-Mer dès la fin 2014.

Police judiciaire

La mission de police judiciaire consiste à constater les infractions à la loi pénale, à en rassembler les preuves et à en rechercher les auteurs. Rien que ça.. Elle est accomplie en France par trois services, deux de la police nationale et un de la gendarmerie nationale, dépendant fonctionnellement du ministère de l’Intérieur.

D’accord sauf qu’elle est exercée sous la direction quotidienne du procureur de la République ou celle d’un juge d’instruction, donc de l’autorité judiciaire. Cette double tutelle n’est pas satisfaisante. Il est clair que les officiers et agents de police judiciaire sont tentés d’informer leur hiérarchie administrative, dont dépend leur carrière, avant l’autorité judiciaire. Est-il normal qu’un ministre de l’Intérieur se voit poser par un policier la question de savoir quand il « devra » transmettre un document au magistrat qui l’a commis pour procéder à une enquête dans une affaire politico-judiciaire? Non.

Il faut mettre les services de police judiciaire, pour leur emploi, à la seule disposition des magistrats.

Sécurité routière

Toutes les mesures ne sont pas bonnes à prendre en la matière. « Pour en finir avec le comportement irresponsable de ceux qui s’autorisent à rouler à des vitesses très abusives » (CISR), on a donc décidé de supprimer les panneaux annonciateurs de radars. En effet, nous ne sommes pas tous coupables, ni des assassins de la route potentiels. Il aurait mieux fallu favoriser l’équipement des véhicules d’un limiteur de vitesse. Depuis 2002 la vitesse moyenne n’a cessé de diminuer (Matignon).

Le nombre de grands excès de vitesse relevé par les radars reste stable depuis 2006, 25 046 de plus de 50 km/h en 2010 (Matignon), même avec les panneaux..

L’absence de réponse adaptée aux vrais comportements à risques sur la route n’améliorera pas la sécurité des usagers. Les dispositifs doivent être acceptés car compris.

Déontologie

« La garantie des droits de l’Homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. » (Article 12 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen) La déontologie, ce sont des règles de bonne conduite.

Il est regrettable qu’en France on constate encore « avec inquiétude la persistance de pratiques visant à limiter ou entraver les investigations ou les contrôles portant sur l’activité des personnes exerçant des missions de sécurité. » (CNDS Rapport 2010 ) Par ailleurs, il faudrait près de 23 ans à la commission nationale de déontologie de la sécurité pour résorber le stock de 231 saisines en cours avec les moyens de 2010..

Il est dans l’intérêt de tous de faire assurer par la loi – loi du 6 juin 2000, lois de finances – les moyens d’entretenir une relation de confiance entre les professionnels de la sécurité et la population, également fondée sur leur respect commun des institutions républicaines.